15 mars 2007
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Le week-end dernier donc (enfin celui d'avant) nous sommes allés à Kanazawa pour le travail. C'est à un peu plus de deux heures de train de Kyoto sur la mer du Japon. L'endroit est célèbre pour son jardin. Il existe ce que l'on appelle les trois plus beaux jardins du Japon, le Korakuen de Okayama en est un, le Kenrokuen de Kanazawa aussi.
L'endroit est aussi réputé pour les grosses quantités de neige qu'il y tombe. C'est pour ça que l'on voit partout dans la ville et dans le jardin, des Yukizuri (porte-neige) ou espèces de toiles de tente sans toile. C'est très esthétique et en cette saison, il y a une belle couche de neige…..normalement! Nous, nous avons eu 15°C et un grand soleil. Je ne me plains pas, c'était joli aussi et sûrement plus agréable et nous avons bien profité des pruniers en fleurs. On peut y voir également le plus ancien jet d'eau du Japon, qui fonctionne avec la gravité.
Il semblerait que l'hiver soit la meilleure saison pour visiter cette région; à cause de la neige mais aussi parce que les produits de la mer y sont excellents à cette période (les fruits de mer de la mer du Japon sont plus réputés que ceux de la mer de Seto) et ça par contre je peux en témoigner…
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13 mars 2007
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A vous de jouer...
Ou sommes-nous allés le week-end dernier? et à quoi cela peut-il bien servir....?
Je pense que nous ne manquerons pas de réponses, l'endroit est célèbre.
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5 mars 2007
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Continuons notre visite de la région de Hagi. Un petit peu au Nord de la ville, sur le bord de la mer, il y a une zone qui a longtemps été interdite par les seigneurs locaux pour cause de superstition. Une histoire de mauvaise orientation par rapport au château de Hagi qui devait être à l’époque la place forte de la région. Du coup une forêt magique a poussé à cet endroit; Une forêt uniquement composée de tsubaki (camélias). Au moment de leur pleine floraison la forêt devient rouge du sol au plafond.
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1 mars 2007
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23:28
Nous voulions passer un week-end complet avec K. avant que nous quittions le Japon. C'est ce que nous avons fait samedi et dimanche dernier. Direction Hagi. Pour ceux qui ignorent tout de cette ville, en deux mots, Hagi est connue dans le monde entier pour la qualité de ses poteries et pour moi Hagi restera également une jolie petite ville sur la Mer du Japon où il fait bon prendre un peu de repos et flâner dans ses rues silencieuses en regardant les jardins où les orangers poussent comme du chiendent. En fait ils sont cultivés et les oranges de Hagi sont célèbres aussi.
Hagi est un peu loin de Okayama pour un week-end, ça doit faire au moins 300 km par la route je pense mais vu le prix du Shinkansen, pour 3 personnes le compte est vite fait. Et puis j'ai vraiment apprécié conduire la voiture de K. qui n'est pas une kei車 sur les lacets de l'autouroute de la Chugoku (qui passe au milieu des montagnes). J'avoue que je n'ai pas trop respecté la vitesse max de 80 sur l'autoroute mais comme il n'y avait personne j'en ai profité :
Mais revenons à Hagi et en photos ça ira plus vite pour vous plutôt que de lire ma prose.
notre hotel ;-)
la vue depuis le balcon de notre chambre
quelques touristes
une des rues principales du centre ville
la magnifique côte rocheuse de la Mer du Japon
Il y aurait beaucoup à raconter sur ce weekend, sur la ville de Hagi, sur son histoire fameuse, sur ses personnages...
J'aurais aimé y rester plus longtemps...
Localiser Hagi !
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14 février 2007
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Published by LUI
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13 février 2007
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Dimanche nous devions assister à une cérémonie du thé. Manque de chance cela a été annulé le samedi soir. Alors ni une ni deux, on s’est dit puisque lundi est férié, fête nationale oblige, partons quelque part. D’ordinaire on réserve toujours un endroit où dormir à l'avance mais là, pris de court, nous nous sommes dit que nous allions appliquer la G méthode. G comme Getasan (prononcez djetasan en japonais) qui est la spécialiste pour partir en week-end, seule, en train et en se disant que le Japon c’est quand même pas la steppe mongole et qu’il y a toujours un petit hôtel où demeurer. Donc, nous avons mis en pratique ce principe. Dimanche matin, lever aux aurores (8h), on enfile nos baskets et on saute en voiture direction le Nord et la Mer du Japon avec un retour prévu le lendemain soir.
Nous sommes d’abord allés au sanctuaire de Izumo qui est l’un des plus important du Japon (une grande bannière nippone surplombe d’ailleurs tout le site).
Les bâtiments sont très impressionants et comme dans tous les anciennes constructions en bois du Japon de ce style, je me demande toujours commment ça fait pour tenir debout !
En plus du côté architectural, je crois que la "vraie valeur" de cet endroit est très symbolique et mythique...
Surpris de voir les gens taper 4 fois dans leur mains au moment de la prière (2 fois d’habitude), une petite recherche sur Internet, m’a appris qu’on tape 2 fois pour soi et 2 fois pour le/la mariée. Ici c’est le dieu du mariage qui est le chef. Un petit truc rigolo de ce sanctuaire que nous avons également vu, c’est la tradition de planter une pièce de monnaie, en la jetant, dans la gigantesque corde de paille tressée qui surplombe un des halls principaux.
ELLE a réussi du 1er coup !!! Moi j’ai du m’y reprendre au moins à 10 fois. Est-ce que cela a une signification ?
Le temple est également très connu pour être « la résidence de vacances » (au mois d’octobre si je ne me trompe pas) de tous les kami (divinités) du Japon, ce qui doit bien faire plusieurs millions de dieux… !!!! Ils viennent tous ici pendant quelques jours. Je ne vous raconte pas la grosse fiesta que ça doit être.
Enfin pour pénétrer le bâtiment qui semblait être le plus ancien et le plus imposant, les groupes de japonais devaient suivre un protocole très strict comme arborer une écharpe blanche, ôter son manteau, faire la queue avant d’aller prier dans le cœur du sanctuaire…
Dans ce genre de situation un guide autochtone cultivé aurait été le bien venu pour nous renseigner.
La suite demain (où nous mettrons réellement en pratiquement la méthode G)…
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1 février 2007
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08:10
ELLE a déjà commencé à vous raconter notre week-end chez la maman d’un ami qui habite sur la toute petite île de Osaki-Shimo-shima quelque part dans la Mer Intérieure du Japon où elle cultive des oranges (comme presque tous les habitants d’ailleurs !).
Comme ce week-end a été une vrai bouffée d’air après un mois de janvier « trop » confiné » je vous montre à mon tour quelques photos sur les différentes choses que nous avons vues ou faites parce que vraiment ce fut super !!!
Un des petits ports du village
Vue du village depuis les champs d'orangers
encore un piège à sanglier
le matériel de pêche dans le coffre de la voiture de Y. san
un des fugu que nous avons péchés
(en fait on en a attrapé que 2 et en plus on a pas pu les manger car bien évidemment ils sont mortellement toxiques)
la soirée à la maison avec le banquet, le kotatsu au coin du chauffage typiquement japonais et pour finir l'eau à 46 dégré du furo (bain) dans lequel j'ai compris qu'un être humain pouvait cuire dans une baignoire et que de ce point de vue là les japonais ne sont pas des humains !
la nuit passée sous des futons super épais et d'où il est très difficile d'émerger enfin pour finir, le matsuri où l'on béni les arcs
et où les hommes du village jouent à Robin des Bois à moitié dénudé
(courageux pour faire ça en janvier, heureusement le saké réchauffe les corps...)
je crois que je n'ai rien oublié.
Ha si ça :
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30 janvier 2007
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09:33
Dans la mer de Seto, il y a un nombre incroyable de petites îles, et sur certaines d'entre elles, on cultive les oranges. C'est sur l'une de celles-ci que vit la mère de notre collègue et devinez quoi? Elle cultive les oranges. Nous y sommes allés le week-end dernier, il faut 3 heures et demi de route et deux Ferry pour l'atteindre mais ça vaut le coup. C'est une petite île (3/4 heures pour faire le tour en voiture) ou il n'y a que des orangers à perte de vue. En fait d'orangers, ce sont plutôt des Mikan, comme on les appelle ici, qui ressemblent à des clémentines, et au moins une dizaine d'autres agrumes qui ressemblent soit à des clémentines, soit à des oranges. Je ne ferai pas de leçon aujourd'hui, je n'ai pas tout retenu.
Ca fait des générations que les mikan sont cultivées dans cet endroit car le climat s'y prête particulièrement. L'île est très montagneuse et il n'y a encore pas si longtemps (pas des siècles quoi), il n'y avait pas de route. Pour le transport des mikan d'un coté à l'autre de l'ile, il fallait soit grimper par la montagne avec une hotte sur le dos, soit faire le tour en bateau, avec une petite embarcation comme celle-ci qui semble toujours utilisée aujourd'hui. Il y avait également des systèmes de treuil pour descendre la récolte depuis le haut de la montagne jusqu'aux bateaux.
Maintenant les choses sont un peu plus faciles. Il y a des routes qui serpentent entre les champs (serpentent c'est le mot) et également des petits trolley qui grimpent entre les orangers comme sur la photo. Le travail n'en reste pas moins pénible car la cueillette se fait à la main et en hiver. Nous avons testé, un coup de sécateur pour cueillir l'orange, un autre pour ôter la queue afin qu'elle n'abîme pas les autres dans le seau. Seau d'ailleurs que l'on porte en bandoulière sur l'épaule et ça pèse un poids! Enfin je n'ai pas eu trop à en souffrir puisque j'ai du cueillir 15 clémentines pendant que la ptite grand-mère qui nous accompagnait a rempli son seau hardi petit!
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17 novembre 2006
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Novembre, c'est pas le mois le plus marrant. D'accord au Japon c'est beau, mais ça marque le début de l'hiver et on sait qu'on en prend pour 4 mois à se geler. Alors j'ai décidé de pas y penser et de retourner faire un petit tour dans mes photos des beaux jours. Nous voilà partis pour le mont Aso. On en a déjà parlé, c'est la fois ou nous sommes montés en hélico pour voir le cratère. Le Mont Aso est une immense caldeira, d'une vingtaine de km de diamètre je crois. Il y a donc une chaîne de montagne autour d'une vaste plaine circulaire au milieu de laquelle se trouve notre cratère, sur le mont Nakadake. Mais il y en a aussi 4 autres, le grand Takadake, le Nekodake qui ressemble à des oreilles de chats, le Kishimadake, et le Eboshidake qui ressemble à un chapeau (soit disant). Voici une photo de l'intérieur de la caldeira depuis la chaîne de montagne de bordure. On distingue le Nekodake à gauche (neko ça veut dire chat et dake, mont).
Nous sommes montés en haut du Kishimadake. 1600 m environ. Ne me félicitez pas tout de suite, le départ était déjà à plus de 1000 m je pense, c'était une promenade agréable. On a fait le tour du petit cratère maintenant plein d'herbe et on avait vue sur ce magnifique petit volcan. De forme parfaite je trouve (par là en plus grand).
Au pied de Eboshidake, on trouve la fameuse prairie d'altitude Kusasenri (en photo ci-dessus) C'est très touristique. Il y a de la musique en permanence, des tas de gens et de voitures (n'oublions pas que nous sommes au Japon) mais c'est vraiment magnifique et on oublie vite tous ces désagréments en s'éloignant de la route.
Je crois bien que le mont Aso et l'un des plus beaux endroits du Japon (mais il y en a beaucoup).
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13 novembre 2006
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En automne, il y a un phénomène qui attire autant de monde que les cerisiers en fleurs au printemps, c’est Koyo, la contemplation des feuilles rouges (jaunes, brunes, or etc.).
On voulait absolument que A et H voient ça pendant leur séjour mais malheureusement c’était un peu tôt à Okayama. Donc, après consultation sur internet pour vérifier l’avancement du « rougissement » des feuilles partout au Japon, on a décidé d’aller passer une journée à Taishakukyo avant d’aller voir les jolis monstres à Sakaiminato. C'est une gorge très réputée de la préfecture d'Hiroshima et effectivement il y avait foule. On a néanmoins passé une très bonne après-midi à admirer les Momijis (érables à petites feuilles très colorées), à faire un tour en bateau sur le lac de retenue et a se promener jusqu'à une arche naturelle.
On est reparti à la nuit tombée pour aller dormir à la Villa internationale de Fukiya, dans la préfecture d'Okayama. Là c'était folklorique aussi mais moins drôle puisqu'on n'avait pas de carte détaillée de la préfecture d'Hiroshima. On avait décidé de prendre la toute petite route mais directe qui malheureusement était fermée pour travaux. On a donc pris la toute petite route un peu moins directe mais toujours sur la carte jusqu'à se faire dévier puisqu'il y avait aussi des travaux, et se retrouver sur une encore plus petite route mais cette fois-ci plus sur la carte, sans aucune indication (ceux qui ont déjà conduit dans la montagne japonaise pourront imaginer). Après une dizaine de km prenant les croisements au jugé, et sans voir un tanuki, on est tombé sur un petit hameau (5 maisons, 3 distributeurs de boisson) et un pépé à l'accent d'Okayama (comme c'était moi qui conduisait, c'est LUI que s'y est collé). Bien que ne sachant pas lire une carte (c'est pas la première fois qu'on a affaire à un pépé japonais, on s'y attendait), Il a reconnu le nom de son village sur la carte (on était passé à Okayama). Encore une petite demi-heure de montée à faire chauffer la courroie de la Life et on était à Fukiya.
Bonne journée!
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