Après l’hélicoptère, nous avons fait une autre expérience pendant le week-end à Kyushu. Mais cette fois ci, pas de vertige puisque on était sagement assis autour d’une table de restaurant avec N., qui habite depuis peu à Fukuoka. J’en profite pour faire un petit aparté. N. est Japonaise, elle travaille pour une très grosse compagnie japonaise spécialisée dans la grande distribution. On rencontrait régulièrement N. pour pratiquer notre japonais, et puis, il y a un mois, à peu près, N. nous a appris que sa boite l’avait prévenu pratiquement du jour au lendemain qu’elle devait déménager et aller travailler et vivre à Fukuoka. Juste pour vous rendre compte, il dit y avoir pas loin de 400 km entre Okayama et Fukuoka. On peut penser ce qu’on veut du droit du travail, mais personnellement je trouve ça très rude…
Revenons à notre soirée à Fukuoka en compagnie de N. Après nous avoir réceptionné à la gare, elle nous a emmené dans un restaurant de poissons où nous avons dégusté ça :
Qu’est ce que c’est ? Du calamar, bien sûr. Plus précisément des sashimi de calamar, c'est-à-dire des tranches crues. Et alors me direz vous ? Au Japon, voir cela sur sa table n’a rien d’extraordinaire, c’est même assez courant. Oui mais celui la, il bougeait encore… (0 o 0).
Oui, oui, le corps de la bête était découpé mais les tentacules bougeaient un peu et on pouvait voir le sang circuler à travers le corps… Le plus dur c’était de voir cet énorme œil qui nous fixait…
On a alors fait abstraction de nos petits sentiments d’occidentaux, et on a mangé de bon cœur. Et vrai dire c’était très bon, et très, très frais bien sur !
Ensuite le chef nous a fait des tempuras (« des beignets ») avec les tentacules. Et encore une fois c’était magnifique. Peut être les meilleures tempuras que j’ai jamais mangé.
Encore merci N.